Cancer du col de l’utérus : vaccin? un leurre!

 

GARDASIL



Le Monde.fr avec AFP | 02.04.2014 à 15h39 • Mis à jour le 02.04.2014 à 16h00

Une boîte de Gardasil, le vaccin préventif contre le cancer du col de l’utérus,
commercialisé en France depuis novembre 2006. | AFP
Vingt-cinq nouvelles plaintes vont être déposées d’ici à la fin du mois contre le
vaccin Gardasil, commercialisé par la coentreprise franco-américaine Sanofi
Pasteur MSD (Merck) et destiné à prévenir le cancer du col de l’utérus, a indiqué
mercredi 2 avril M e Jean-Christophe Coubris.
Auteur de la première plainte déposée en novembre dernier, l’avocat a précisé
que les 25 plaintes pénales seraient déposées contre Sanofi et l’agence
nationale de sécurité du médicament (ANSM) auprès du parquet du pôle de
santé du tribunal de grande instance de Paris . « Le point commun entre toutes
ces affaires est le délai très court entre l’injection du Gardasil et les premiers
symptômes de la maladie », a-t-il indiqué, précisant qu’il espérait la désignation
rapide d’experts.

 Lire : Maître Jean-Christophe Coubris, robe noire des scandales
 sanitaires (/societe/article/2013/12/19/me-jean-christophe-coubris-robe-noire-des-scandales-

Parmi les pathologies les plus fréquemment évoquées par les victimes
défendues par M e Coubris figurent la sclérose en plaques, le lupus, des
encéphalomyélites aiguës disséminées (inflammations du système nerveux
central) et des myofasciites à macrophages (une maladie qui se traduit par des
douleurs musculaires et une fatigue chronique).
2,3 MILLIONS D’ADOLESCENTES FRANÇAISES TRAITÉES
Les nouvelles plaintes vont être déposées pour « blessures involontaires,
violation d’une obligation manifeste de sécurité et méconnaissance des
principes de précaution et de prévention », a précisé l’avocat.
Une plainte similaire avait déjà été déposée en novembre dernier auprès du
parquet du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis ) par Marie-Océane
Bourguignon, 18 ans, qui avait développé une inflammation du système
nerveux, après une injection de Gardasil. Elle avait été vaccinée à 15 ans,
comme quelque 2,3 millions d’adolescentes françaises ainsi traitées
préventivement contre ce cancer touchant près de 3 000 personnes
annuellement et qui cause environ un millier de décès.
Son dossier s’appuyait sur une double expertise qui avait, selon M e Coubris,
pour la première fois conclu « au lien d’imputabilité » entre le vaccin et la
pathologie présentée par Marie-Océane.

Lire : Des experts font le lien entre Gardasil et sclérose en plaques
 (/sante/article/2013/11/24/premiere-plainte-contre-le-vaccin-anticancer-
 gardasil_3519409_1651302.html)