cycle cinéma Femmes/ Futurs

« Born in Flames » de Lizzie Borden, 1983 (90min)

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À New York, au dixième anniversaire de la Social-Democratic War of
Liberation, de nombreuses femmes n’ont pas la tête à la fête. Déçues par
les promesses non tenues du pouvoir et par des comportements patriarcaux
et discriminatoires toujours bien vivaces, elles s’organisent en groupes
affinitaires, en milices anti-machos, en Women’s Party et prennent la
parole sur les ondes de deux radios libres (Radio Ragazza, blanche, et
Phoenix Radio, black) que les services secrets tentent de réduire au
silence par le feu…

 

« The Stepford Wives » de Bryan Forbes, 1975 (115min)

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roman satirique de Ira Levin paru pour la première fois en 1972 aux États-Unis puis en 1974 en France. Adapté deux fois au cinéma.

L’histoire est celle de Joanna Eberhart, une photographe et jeune mère qui se pose des questions sur les femmes belles et soumises à l’excès qui vivent dans leur nouveau quartier idyllique du Connecticut.

 

« Tank Girl » de Rachel Talalay, 1995 (104min)

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Ce film est une adaptation tirée d’une bd du meme nom.

À bord de son tank, Rebecca Buck parcourt une Australie post-apocalyptique en compagnie d’un kangourou mutant. L’Australie n’a pas vraiment changé par rapport à notre époque, un grand désert de sable rouge où survivent encore tant bien que mal des aborigènes et des kangourous.

Dans ce monde évoluent différents protagonistes plus individualistes qu’humanistes. La mafia semble dicter sa loi à un pays gangrené par la corruption et le Président Hogan règne sans partage malgré ses 92 ans. La petite équipe qui gravite autour de Tank Girl n’a pas envie de se laisser marcher sur les pieds. Renvoyée de son job de conducteur de tank après avoir largement « merdé » dans une mission de la plus haute importance, Rebecca Buck aurait dû délivrer un chargement d’anus artificiels au président. Tank Girl est alors mise au ban d’une société qu’elle renie déjà largement. Elle entre en conflits avec ses anciens patrons comme le sergent Titbit et son Squad de la mort…

 

« The Handmaid’s Tale » de Volker Schlöndorff, 1990 (109min)

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Ce film est une adaptation du roman de science-fiction de Margaret Atwood. Il décrit une réalité possible où la religion domine la politique dans une coalition totalitaire. Dans un futur sombre, peut-être proche, un régime totalitaire s’est installé, un régime où les femmes sont considérées comme « en voie de disparition ». Elles sont divisées en trois classes : Les Épouses, seules femmes ayant du pouvoir, elles dominent la Maison, les Marthas qui entretiennent la maison et enfin les Servantes écarlates dont le rôle est la reproduction. Toutes les autres femmes (trop âgées, infertiles,…) sont déportées dans les Colonies où elles manipulent des déchets toxiques. Dans ce futur, le taux de natalité est très bas sûrement à cause de la pollution ou des déchets toxiques de l’atmosphère. Les rares nouveau-nés sont souvent « inaptes ». L’héroïne du roman, rebaptisée Defred, est une Servante écarlate. Elle ne peut pas séduire, son rôle est la reproduction. Elle raconte peu à peu son histoire, se remémore ses moments avec sa famille, Luke, sa fille, Moira, sa mère,… Son unique raison de vivre, ce à quoi elle se raccroche pour ne pas sombrer, ce sont ses souvenirs.