Harnachée de cordages, une femme seule erre dans la rue, elle va se poser un moment cherchant à se dénouer. 

Valises ouvertes découvrant le passé, elle chantera sa quête d’identité …

« Tout est né d’une étude en embryologie, une révélation : les petites filles dans le ventre de leur mère ont déjà l’ensemble de leurs ovaires. Les femmes naissent donc avec l’ovaire qui formera leur fille si le cas se présente. L’oeuf qui m’a constitué était dans le ventre de ma mère quand elle était dans celui de ma grand-mère. Une partie de mes cellules étaient dans le ventre de mon aïeul maternel.. Matriochka, ce petit jeu slave pour enfant raconte cette découverte. Ce que j’aimerais interroger à travers cette création c’est la révélation de la personne, du « Je suis » humain au milieu de l’ombre formée par les couches héréditaires, les mémoires. Inspirée par les tableaux de Georges De La Tour où le clair-obscur est remarquablement représenté, je cherche à faire apparaître la beauté de l’humanité au milieu des nœuds nous reliant au passé… »