Dans cette enquête inédite et à contre-courant, Jean Stern démonte une stratégie marketing et politique orchestrée par l’État israélien – le pinkwashing – qui consiste à camoufler la guerre, l’occupation, le conservatisme religieux et l’homophobie derrière le paravent sea, sex and fun d’une plaisante cité balnéaire, Tel Aviv. De Tsahal, armée affichée « gay-friendly », au cinéma – porno ou branché – empreint d’orientalisme, en passant par la frénésie nataliste chez les gays via la gestation pour autrui, l’auteur raconte l’envers du décor d’un rouleau compresseur. Ce « mirage rose » est décrié par les homosexuels palestiniens et les militants radicaux LGBT israéliens, juifs comme arabes.
Jean Stern a participé à la fondation de Gai Pied en 1978. Éditeur de la revue De l’autre côté, publiée entre 2008 et 2014, Jean Stern est depuis octobre 2014 le rédacteur en chef de La Chronique, le journal de la section française d’Amnesty International. il a été entre 2007 et 2013 directeur pédagogique d’une école de journalisme, l’EMI–CFD, Scop de formation située à Paris X°. Consultant, formateur et journaliste indépendant, il collabore notamment aux revues Charles et Ina Global. Il tient également une chronique dans l’émission de Sonia Devillers, L’Instant M sur France Inter. Jean Stern a effectué une grande partie de sa carrière à Libération, qu’il quitte en 1995. Sous le pseudonyme de Gilles Schiller, il a notamment couvert la révolution de velours à Prague et la chute des Ceausescu à Bucarest. Rédacteur en chef édition de La Tribune, où il a succédé en 1994 à Hervé Nathan, il quitte en 1999 le quotidien économique, où le remplace Guillaume Marcilhacy, ex-rédacteur en chef technique et directeur artistique de La Croix. Il est ensuite chef d’édition du magazine Le Nouvel Économiste. Jean Stern a également été rédacteur en chef du magazine 7 à Paris. (Wikipédia)